Jeux Olympiques 2024 et BTP : quels chantiers sont en cours ?

Les Jeux Olympiques n’avaient pas été organisé depuis 100 ans à Paris. Un challenge qui se réitère pour la ville avec une compétition qui représentera 32 sports différents, avec 10 000 athlètes venant de 200 nations prêtes à en découdre pour atteindre le podium.

Pour ce qui est des Jeux Paralympiques, l’organisation de cette confrontation sera une nouveauté pour Paris, avec 4 400 athlètes pour 22 sports différents.

Les J.O. de Paris offriront également une première dans l’histoire des Jeux puisque pour la première fois la stricte parité hommes-femmes sera respectée.

De plus les Jo auront des enjeux économiques importants avec la création de 150 000 emplois, dont au moins 11 700 dans le secteur de la construction.

Le budget estimé pour ces J.O. se monte à environ à 8 milliards d’euros.


Des chantiers durables ?

Le secteur du BTP prend une place prépondérante dans ce projet. Même si les J.O. 2024 s’appuieront majoritairement sur des infrastructures déjà existantes (93%), des rénovations restent nécessaires pour l’accueil des journalistes, des spectateurs, des compétiteurs…

Les Jeux Olympiques impliquent de nombreux chantiers dans Paris et ailleurs en France, comme à Marseille qui accueillera les épreuves de voile.

La Solidéo (société de livraison et des ouvrages des jeux olympiques) a pour mission d’organiser le déroulement et l’aménagement des Jeux Olympiques 2024. Son budget pour l’événement s’élève à 4 milliards d’euros.

La Solidéo est en lien avec des sociétés du BTP afin d’assurer le respect des délais de construction de l’ensemble des sites, avec 62 ouvrages en cours de réalisation dont 5 ouvrages particulièrement suivis de près :

  • Le Village des Athlètes, qui s'étendra à la fois sur Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis et qui accueillera les athlètes pendant la période des jeux. Il sera converti par la suite en logements, commerces et espaces verts durables.
  • Le Cluster des médias situé à Dugny, également en Seine-Saint-Denis, accueillera les journalistes venus du monde entier pour les épreuves d’escalade et de tir. Passés les Jeux, il laissera la place à un nouveau quartier de Dugny, une extension du parc départemental Georges-Valbon.
  • L'Adidas Arena de la porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement. Le seul site olympique prévu dans Paris intra-muros accueillera les épreuves de badminton et de gymnastique.
  • Le Centre Aquatique Olympique à Saint-Denis, face au Stade de France, sera doté d’une passerelle reliant les deux infrastructures. Pour l’événement deux bassins de 50 mètres seront installés. Avec son format innovant, le centre pourra passer de 5 000 places pendant les Jeux à 2 500 hors grand événement.
  • La Marina à Marseille, qui est la rénovation du stade nautique du Roucas-Blanc. Cette marina sera le point de départ des bateaux lors des épreuves de voile.

Paris est la première ville à prendre en compte les enjeux climatiques lors d’un événement de cette ampleur. L’objectif affiché est de réduire de moitié les émissions liées à l’organisation et en compensant les émissions de CO2 que les J.O. émettront.

Il y a semble-t-il une réelle volonté de participer à l’accélération de la transition écologique dans le domaine des grands événements sportifs et c’est un sujet au cœur des actualités.







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